dimanche 24 juillet 2011

 

 

Clermont-Ferrand peut compter sur de drôles de réserves d'eau

 

Le Point.fr - Publié le 03/06/2011 à 12:08 - Modifié le 03/06/2011 à 22:13

Face à la sécheresse, les agriculteurs auvergnats bénéficient d'un système d'irrigation unique en France : les eaux d'une station d'épuration.

 

Clermont-Ferrand peut compter sur de drôles de réserves d'eau 1 500 hectares de terres agricoles de la Limagne sont irrigués par l'eau d'une station d'épuration. © Francis Cormon / AFP

Peu de Clermontois le savent, mais lorsqu'ils tirent leur chasse d'eau, ils contribuent à l'arrosage de la Limagne noire ! Le principe consiste à utiliser les eaux résiduaires de la station d'épuration de Clermont Communauté pour irriguer 1 500 hectares de terres agricoles avoisinantes. Moyennant 330 euros par an et par hectare, une cinquantaine d'agriculteurs profitent à plein de ce système, notamment en cette période de sécheresse aiguë. Nulle part ailleurs en France, l'expérience n'a été tentée ; et pourtant, depuis plus de dix ans, elle fonctionne très bien au pied des volcans.
"Le procédé est simple", assure Christophe Cautier, président de l'association de Limagne noire chargée de gérer ce système d'irrigation original. "Plutôt que de rejeter les eaux usées traitées par la station dans la rivière voisine, celles-ci sont récupérées dans des bassins de lagunage de la sucrerie de Bourdon, située juste à côté. Après avoir décanté dans ces bassins pendant plusieurs jours, l'eau est renvoyée dans une soixantaine de kilomètres de canalisation. Grâce à des bouches d'irrigation installées directement sur les parcelles agricoles concernées, les adhérents n'ont plus qu'à se brancher sur ce réseau pour irriguer leurs champs. C'est à la fois écologique et économique !"
Aucun problème sanitaire signalé
En dix ans, jamais aucun problème sanitaire n'a été signalé. La qualité de l'eau est extrêmement contrôlée, de la sortie de la station d'épuration jusqu'à son arrivée dans le champ, et même après au niveau des cultures. "Des analyses sont réalisées tous les quinze jours, poursuit Christophe Cautier. C'est l'équivalent d'une qualité d'eau de baignade."
En tout, huit communes de la Limagne sont ainsi irriguées. Ce système permet à Patrick Prion - producteur de maïs, de betteraves, de pommes de terre et d'oignons - d'irriguer une trentaine d'hectares. "Dans ce secteur d'Auvergne, la pluviométrie est toujours faible avec moins de 450 millimètres d'eau par an. Cette année avec la sécheresse, c'est pire qu'en 2003. L'irrigation nous sauve les récoltes. Elle sécurise aussi l'exploitation et l'économie locale. Si nous n'atteignons pas nos objectifs de rendement, nos clients, comme Limagrain ou la sucrerie de Bourdon, sont en difficulté. Derrière, il y a des emplois en jeu", argumente ainsi l'agriculteur.



 

Pot de terre contre pot de fer

Lozère Le petit fromager lozérien "Coeur de vache" gagne face au géant "Coeur de lion"

Midilibre.fr
15/06/2011, 19 h 47 | Mis à jour le 15/06/2011, 19 h 53
Le fromage "Coeur de vache", produit en Lozère, sort grand gagnant de cette bataille judiciaire.
Le fromage "Coeur de vache", produit en Lozère, sort grand gagnant de cette bataille judiciaire. (Christophe FORTIN)
La Cour d'appel d'Aix-en-Provence a donné raison mercredi à un affineur de Lozère qui avait baptisé ses fromages "Coeur de vache", un nom contesté par la Compagnie des Fromages et Richesmonts (CFR), producteur des célèbres "Coeur de lion", a-t-on appris auprès de la juridiction.

En décembre, l'Institut national de la propriété industrielle (INPI) avait tranché au profit de la CFR, en première instance, rejetant la demande d'enregistrement de "Coeur de vache" déposée en mars 2010 par la SARL Nature et Consommation. Motif: il existait un "risque de confusion dans l'esprit du public" entre les deux noms, "Coeur de vache" constituant, selon l'INPI, une "imitation" de la marque antérieure "Coeur de lion". "La deuxième chambre de la Cour d'appel a annulé la décision de l'INPI relative au refus d'inscription de la marque "Coeur de vache", selon un porte-parole.

"Contre toute attente, on a gagné. C'est énorme!", a réagi Jean-Claude Serres, installé avec sa femme Ghislaine sur le Causse Méjean, où sont affinés les fromages. "Une fabrication artisanale", avec du lait sans OGM et des ferments naturels, dit M. Serres.

La puissante Compagnie des Fromages et Richesmonts, deuxième sur le marché du camembert selon son site, avait proposé une "solution à l'amiable" aux époux, à condition qu'ils n'utilisent plus leur marque.

En vain. Ghislaine Serres, la gérante de Nature et Consommation, réfute tout risque de confusion chez le consommateur, faisant valoir qu'il est impossible de confondre la silhouette des lions des étiquettes des fromages de Richemonts, avec la tête de vache figurant sur ses propres produits.

samedi 2 juillet 2011

La question BIO

Malgré la pression constante de l'opinion public à tendre vers le "bio", nous avons décidé d'être honnête avec vous!
Nous ne sommes pas un élevage bio. Mais...
Nous évitons dans la mesure du possible tout apport ou traitement artificiel, mais nous souhaitons garder la possibilité d'y recourir en cas de nécessité avérée.

Comme un bon jardinier, nous essayerons toujours d'éviter le recourt au "non naturel".
Mais si les limaces n'ont cure de vos pots de bières, réussissent a contourner vos barrages de cendre, et que votre ami nigloo le hérisson est plus que rassasier, vous voulez tous pouvoir sauvegarder le fruit de votre travail grâce au progrès... d'autant plus quand celui ci vous fait vivre.

Ainsi, tant que cela est possible nous n'apportons pas d'engrais mais du fumier composté à nos terres. En cas de maladie des bêtes, nous envisagerons en premier lieu des traitements naturels  (homéopathie, argile...). Si un parasite menace les cultures nous chercherons dans la phytothérapie un remède.
Mais il arrive que nous ne puissions pas faire face aux fléaux...

La question de l'honnêteté est d'actualité par ces temps de sécheresse...

Les fromages de chèvre examinés à la loupe

Source "La chèvre" - Le 02 07 2011
Article ref : 34770

Nutrition

Les valeurs nutritionnelles des fromages de chèvres sont désormais mieux connues.
Digestes, ces fromages s´avèrent riches en vitamine du groupe B et en calcium.
La composition fine des fromages de chèvres était jusqu´à présent mal connue. Une étude menée par l´ITPLC(1) et financée par l´Office de l´élevage et l´Anicap permet désormais d´y voir plus clair. Des analyses ont permis de connaître la composition nutritionnelle des fromages de chèvres les plus représentatifs de la production nationale, répartis en six grandes familles (voir tableau). Les données obtenues sur les nutriments que contiennent ces différents fromages de chèvre (énergie, protéines, lipides, vitamines et minéraux.) ont permis la mise à jour des tables françaises de composition des aliments (Ciqual/ Afssa). Ces tables servent de base aux études individuelles nationales sur les consommations alimentaires menées conjointement par l´Afssa et l´Institut de veille sanitaire, afin de mesurer les évolutions des habitudes alimentaires des Français. Ces tables servent aussi de référence aux diététiciens et nutritionnistes et seront utilisées par les entreprises pour l´étiquetage de leurs produits.
Le lait de chèvre est une source importante de protéines d´excellente qualité. Il contient tous les acides aminés
essentiels à l´organisme en proportion satisfaisante.

Il est riche en vitamines du groupe B qui contribuent au bon fonctionnement cellulaire. L´ensemble des vitamines du groupe B est présent dans les fromages de chèvre et plus particulièrement les B2 (entretien des tissus, vision, croissance.) et B9 (formation des globules rouges, des cellules nerveuses.). A noter que les vitamines B sont mieux représentées dans les fromages que dans le lait qui sert à leur fabrication grâce à une biosynthèse microbienne par les levains de fermentation ou d´affinage. Les fromages de chèvre sont également une source intéressante de vitamine A, primordiale pour la vision, la croissance, le bon état de la peau et la prévention du vieillissement. Comme les autres produits laitiers, le lait et les fromages de chèvre apportent du calcium (120 mg/100 ml pour le lait et 80 à 530 mg/100 g pour les fromages). Ce sont les chèvre-boîtes (fromage de type présure) qui sont les plus riches en calcium. Les fromages de technologie lactique perdent plus de calcium dans le lactosérum par déminéralisation acide du caillé. Le zinc, le magnésium, l´iode et le phosphore sont aussi présents dans le lait comme dans le fromage de chèvre.

Les protéines du fromage de chèvre contiennent tous les acides aminés indispensables. ©D. Hardy
Trois à quatre produits laitiers par jour. La teneur en matière grasse des fromages de chèvre se situe dans la moyenne des fromages : entre 12 et 27 g/100 g. C´est elle qui leur apporte typicité gustative et texture. A noter que plus un fromage de chèvre est frais, plus sa teneur en eau est importante et moins il contient de matière grasse. Ainsi, consommer une portion de 30 g de fromage de chèvre frais de type palet ou crottin apporte seulement 5 g de lipides et une part 30 g de fromage de chèvre de type bûchette apporte environ 90 kcal, soit l´équivalent d´un yaourt. Les teneurs en cholestérol des fromages restent modérées (entre 20 et 30 mg pour 30 g). A titre de comparaison, un oeuf en apporte dix fois plus et une noix de beurre de 20 g deux fois plus.
La bonne digestibilité du lait et des fromages de chèvre pourrait s´expliquer en partie par leur teneur importante en acides gras à chaîne moyennes et courtes et par la petite taille des globules gras qui composent la matière grasse. Du fait de leurs qualités nutritionnelles, le lait et les fromages de chèvre peuvent être recommandés à tout un chacun. Les nutritionnistes se basent surtout sur les besoins en calcium et sur l´alimentation habituelle pour déterminer les quantités de produits laitiers à conseiller. Sans produits laitiers, difficile d´assurer ses besoins en calcium. C´est la raison pour laquelle le programme national nutrition santé recommande d´en consommer trois par jour (plus un pour les enfants et ados). Les produits laitiers caprins trouvent pleinement leur place dans ces recommandations.

(1) Institut technique des produits laitiers caprins

* d´après Yvette Soustre, Ketsia Raynal-Ljutovac et Marilyne Le Pape
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